Des contenants pour les semis
Quand on débute en jardinage, il n’est pas facile de s’y retrouver dans l’offre de contenants pour les semis proposée par les jardineries. J’ai testé plusieurs de ces contenants.
Les solutions payantes
On trouve dans les jardineries des godets en plastiques de différentes tailles, des mini-serres, des plaques de cultures, des pots biodégradables, des pots en fibres de coco… Si vous optez pour une solution payante, mieux vaut connaître les avantages et les inconvénients de chacune des solutions.
Voici les solutions que j’ai testé de la moins favorable à ma préféré:
- les pots biodégradables: bien que l’on puisse penser que les pots biodégradables sont une bonne solution pour la planète, ce n’est pas le cas pour réaliser des semis. Aucun de mes semis n’a germé lorsque j’utilisais ce type de contenant. La matière absorbe trop l’humidité au début puis par la suite l’humidité ne s’évacue plus.
- la mini serre: il s’agit en réalité d’une plaque de culture de 28 cellules (3,5x4x3,5 cm) que l’on peut couvrir pour reproduire l’effet de serre et retenir l’humidité. L’avantage principal au début pour moi était son faible prix pour un grand nombre de contenants. Néanmoins, les inconvénients sont nombreux: le couvercle ne tient pas bien sur la plaque et la taille des cellules n’est pas adaptée à tous les types de culture. Si on échelonne les semis, le repiquage lui aussi échelonné n’est pas très pratique. Enfin, il n’est pas pratique de nettoyer les cellules entre chaque culture. La culture qui a le plus réussi dans la mini serre est celle de l’aubergine. Je pense que ce type de légume aime les contenants étroits pour les débuts de son développement.
- la plaque de culture (sans couvercle): les inconvénients de la mini serre sont également ceux de la plaque de culture. Néanmoins, j’ai choisi une plaque de culture dont les cellules sont plus grandes ( 6x6x5 cm) que celles de la mini serre. Vous pouvez donc semer des cultures sans risquer de les repiquer au bout de deux semaines. J’ai semé et/ou repiqué les tomates, les aubergines, de la roquette et les poivrons. L’avantage est que vous déplacez 24 pots en une fois. De plus, le plastique est plus solide que celui de la mini-serre. Je pense conserver longtemps ce type de contenant.
- les godets en plastique (6,5×6,5×8 cm): malgré le plastique, je dois dire que c’est mon type de contenant préféré. Il faut prendre des godets avec un plastique plus ou moins épais pour ne pas qu’ils cassent et pour pouvoir les réutiliser souvent. Il faut également choisir une taille adaptée au type de culture que l’on souhaite planter.
Tous ces types de contenant sont en plastique. Malgré leur efficacité, je suis toujours en quête de solutions zéro déchet. En attendant, pour éviter la production massive de plastique pour mon activité, je nettoie entre chaque culture les contenants au savon noir. Les jardiniers pro vous déconseillerons cette pratique car elle favorise la contamination par les champignons. Néanmoins, en trois ans je n’ai rencontré ce problème qu’une seule fois, le champignon avait été importé par le terreau acheté en jardinerie. A l’avenir, j’envisage de tester les contenants en fibre de coco mais aussi les mini pots en terre cuite qui eux sont zéro déchet.
Des alternatives économiques
Depuis que je me suis lancée dans la création de plants maison à partir de mes semis, j’ai toujours privilégié les contenants recyclés. Je conserve les briques de lait, briquette de crème, pots de yaourt, les bouteilles en plastiques (eau, jus d’orange) , les bidons de lessive, les bacs de glace…
Dernier conseils, si vous optez pour ces contenants pensez à réaliser des trous au fond de chaque contenant afin que l’eau s’évacue et ne stagne pas.
La solution DIY
Une autre alternative s’offre à vous le DIY (Do It Yourself). C’est une alternative que je trouve économique et zéro déchet. De plus, elle fonctionne! J’ai trouvé cette solution sur le blog de Sara Backmo . Voici la vidéo:
Je conseille vivement le blog Sara Kitchen Garden de Sara Backmo (en suédois et en anglais: https://www.sarabackmo.com/saras-how-to-paper-seedling-pots/) et sa chaîne Youtube (sous-titre en anglais) aux jardiniers amateurs. Ces deux médias sont de vraies mines d’or pour le jardinier débutant. J’admire Sara qui arrive à faire pousser énormément de nourriture toute l’année sous un climat aussi difficile que celui de la Suède. Je consacrerai très prochainement un article sur mes idoles et mes sources en jardinage.
J’ai testé la solution DIY cette année. On obtient des pots d’environ 5 cm de haut. L’inconvénient principal est l’humidité. J’ai choisi de faire pousser des cultures qui demandent peu d’eau comme la pastèque. Cela évite que le matériau ne se dégrade trop vite. Vous savez tout à présent, alors soyez créatif et lancez-vous!