La tomate #1: semences

Nous débutons notre story 2020 sur la tomate avec ce tout premier article de la saison consacré à ce fruit exceptionnel! Lorsque j’ai commencé à réfléchir à mes plantations de la saison 2020, j’ai feuilleté les catalogues de semenciers.

Avez vous déjà ouvert un catalogue de semences?

C’est tout simplement de la folie. Plus d’une centaine de variétés sont proposées sur le site de Kokopelli et de la ferme de Sainte Marthe. J’ai dû mettre en place une méthode de sélection pour choisir les variétés de tomates que je voulais cultiver!

Critère n°1: les variétés

Certains réalisent des potagers pour le plaisir du jardin, la collection de plantes, d’autres comme moi pour le plaisir du jardinage et de la dégustation finale. Ainsi certains privilégierons un fruit rare, complexe à cultiver, celui cultivé depuis plusieurs générations dans la famille… Pour ma part le processus de sélection des variétés de tomates est passé par une phase de réflexion et de questionnement de la sphère familiale. Que voulons nous manger l’été prochain ?  En réfléchissant sur nos achats étés après étés nous avons déduit que nous consommons des tomates sous différentes formes mais principalement des tomates cerises, des tomates farcies, des sauces tomates et enfin quelque fois des salades de tomates. Je ne suis pas une fan de crudités. Seul mon conjoint en mange.

Critère n°2: conditions de culture

Lorsque l’on crée un potager, il faut s’adapter aux conditions climatiques de la région où nous habitons. Nous avons en région parisienne un climat océanique à semi-continental. Le site est très exposé au vent. Nous ne possédons pas de serre. Les plants de tomate ne pourrons être plantées en extérieur qu’après les Saints de Glace donc mi-mai. De plus, l’été dernier nous avons subi une très forte canicule. La parcelle n’étant pas ombragée, nous privilégions les variétés qui ont un faible besoin en eau et qui résistent bien à la chaleur. Nous souhaitons donc cultiver des espèces rustiques et anciennes avec une bonne résistance aux maladies. Depuis deux ans, j’ai l’habitude de cultiver en pot une variété de tomates cerises appelée Brin de Muguet. Je n’ai pas eu de maladie, à peine quelques pucerons, les pieds n’ont pas souffert de la sècheresse. Je vais donc poursuivre encore cette année la culture de cette tomate.

Critère n°3: l’espace

Nous avons décidé de dédier aux tomates un seul bac de plantation sur les trois dont nous disposons. Nous pourrons éventuellement ajouter des pots pour les tomates cerises. Nous voulons une culture respectueuse de l’environnement sans gâchis alimentaire. De fait, je vais limiter la culture à deux ou trois variétés de tomates maximum.

Le bac de plantation mesure en longueur environ 4,80 mètres et entre 1,40 à 1,50 mètres de large. En suivant, les conseils de Charles et Perrine Hervé Gruyer dans leur ouvrage Vivre avec la terre (tome 2), les plants de tomates doivent être espacés tous les 50 cm. En fonction de l’espacement nécessaire entre les pieds de tomates, j’ai calculé que seule une dizaines de plants pourront être plantés sur la planche de culture.

Les futures stars de l’été seront :

• la Tomate cerise Brin de Muguet (cultivée depuis 2017 en pot)
• la Tomate Liguria
• la Tomate Noire de Crimée

Bonus: La tomate cerise Green Grape offerte après une commande par la Ferme de Sainte Marthe.

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Nous allons cultiver deux types de tomates cerises et deux types de grosses tomates. Nous espérons avoir une forte production cet été afin de réaliser de nombreuses salades, coulis, tomates farcies. La suite au prochain épisode!