Premiers mois du potager
Petit bilan de ces premier mois de l’année ! Bien qu’il s’agisse de mois relativement froid et peu propice à la récolte, le jardinier a du travail: ses récoltes en dépendent!
Votre mission si vous l’acceptez
- Étudier le bilan 2020: les erreurs, les victoires, les bonnes et mauvaises associations…
- Créer un calendrier des semis
- Planifier les futures plantations dans votre potager à l’aide d’un croquis, plan…
Le matériel à semis
On voit tout un tas de matériel à semis en jardinerie avec toujours plus de gadgets. Personnellement lorsque je me suis lancée dans la production de mes propres plants, j’ai commencé avec des fonds de bouteille d’eau coupé en deux, des pots de yaourt et des briques de lait. Cela fonctionne très bien! J’ai ensuite voulu m’engager dans une démarche plus écolo, je suis passée au pot à semis en carton recyclé et ce fut un échec. L’an passé j’ai racheté des pots carré de 5cm en plastique, deux plaques à semis en plastique. Les plaques ne sont pas pratiques surtout si on ne sème pas la même culture dans la plaque. Certaines variétés lèvent plus rapidement que d’autre et c’est galère pour les rempoter.
Après m’être renseignée sur internet, j’ai opté pour le presse motte cette année. C’est un accessoire qui nécessite un petit investissement (comptez autour de 30 euros environ) mais c’est super rentable. Il est en acier donc réutilisable plusieurs années en prenant soin. Pour le moment je n’en n’ai qu’un seul pour débuter. J’en ai choisi un presse motte qui crée des mottes de taille moyenne pour s’adapter à presque toutes les cultures. Je n’ai pas voulu acheter les plateaux en plastique. J’ai décidé de réutiliser le plastique qui nous entoure déjà en récupérant les boites des plats à emporter que nous consommons et qui me servent de tupper d’habitude. Ce n’est pas 100% écolo mais j’essaie d’y aller progressivement.
Dès mi-janvier, j’ai réalisé mes deux premières commandes à la Ferme de Sainte Marthe. Cette entreprise française fabrique des semences de très bonne qualité. Je n’ai jamais été déçu. Mes semis germent très bien. Il existe d’autres semenciers bio et engagés comme Kokopelli par exemple. A vous de choisir. Le must serait d’arriver à reproduire mes propres semences. L’an passé j’ai gardé quelques graines de tomates, de basilic, de poivron, on verra ce que cela va donner. J’ai été acheté les différents terreaux en jardinerie. En ce qui concerne les terreaux, j’ai choisi d’acheter un terreau à semis et des terreaux spécifiques pour créer mon propre terreau à semis selon la recette d’Eliot Coleman. Etant donné qu’il s’agit d’un test, j’ai assuré mes arrière en achetant un sac de terreau tout prêt à l’emploi. Cette année j’assure mes arrières en cas de confinement printanier.
Le calendrier des semis
Je souhaiterai optimiser d’année en année cet outil. Cette année je suis partie sur un tableau dans un carnet papier que j’informatiserai pour vous le partager sur le blog plus tard. J’ai tellement de graines dans ma boite qu’il est difficile de ne pas se laisser distraire et d’oublier de semer des graines à la bonne date. De plus, je souhaite obtenir des légumes toute l’année il faut donc être hyper rigoureux sur les dates de lancement des semis. L’an passé mon gros regret fut la période automne hiver. J’ai semé les courges et les choux trop tard. Les récoltes de cet hiver ont été maigres.
Le plan du jardin
La encore une feuille, un crayon et c’est parti je planifie. Rien de bien compliqué mais il faut prendre en compte le cycle de chaque légume, les associations bonnes et mauvaises, et le design. Les choix sont compliqués. Je m’aide des livres d’Eliot Coleman et de Perrine et Charles Gruyer. Ils ont l’avantage de présenter des tableaux simples et clairs. L’autre problème auquel je suis confrontée c’est la taille de mon potager 25 m2 de bac de culture. C’est toujours mieux que rien vous me direz… Mais une fois lancé dans le potager, on a tellement d’idée, d’envie, de test à faire qu’on atteint vite les limites.
Mon choix et ma logique c’est de prévoir des légumes à cycle court pour ce printemps (salade, radis, roquette…) qui seront remplacés ou complétés par la culture principale de l’été (tomate, poivron, haricot vert) puis les cultures d’automne hiver (courge, choux…). Les choux peuvent pousser au printemps mais je ne suis pas une fan du chou dans mon assiette l’été. Je les garde pour les potées de l’hiver.
Vous trouverez bientôt mon plan dans un article dédié. En attendant voici le plan de mes semis….